Patrick Liébus, Chevalier de la Légion d'Honneur : une récompense pour l’homme de convictions
Patrick Liébus, président de la Capeb, a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 octobre, du ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin. Une récompense qui vient couronner l’homme, défenseur des causes justes, qui met depuis de nombreuses années son énergie et sa sincérité au service des artisans du bâtiment.
Frédérique Vergne
Pour qui le connaît un peu, Patrick Liébus est un homme pudique, qui n’aime pas trop parler de lui sinon pour vanter son métier d’artisan du bâtiment et son organisation la Capeb. Et là, il serait même intarissable. Mais ce qui force l’admiration, c’est certainement son engagement, sa volonté, à la limite de l’entêtement (mais toujours pour des raisons justes). Lorsqu’il a une idée derrière la tête, une conviction, une vision, il ne lâche rien et peut rentrer dans l’arène tel un toréador pour défendre la cause, même au plus haut niveau du gouvernement.
Président de la Capeb depuis 2010, Patrick Liébus, est avant tout un homme engagé. Dans le syndicalisme depuis 29 ans, sur le plan départemental puis national, mais aussi et toujours dans son entreprise de sept salariés, spécialisée en couverture-zinguerie-charpente à Saint-Denis-lès-Bourg (Ain), épaulé par sa femme et rejoint par sa fille aînée. Une famille qui le porte et qu’il n’oublie jamais de mentionner lorsqu’il parle de ces réussites professionnelles.
Et il y en a eu.
« Le moment le plus intense de ma carrière professionnelle est sans nul doute le premier jour où j’ai mis la clé dans la serrure de l’atelier de mon entreprise, nous expliquait-il il y a un an. C’était en 1981, j’avais alors 26 ans et je créais ma propre entreprise. Il faut dire que devenir chef d’entreprise alors que rien ne le prédestinait a été pour mon épouse et pour moi une grande satisfaction ».
Avec une émotion certaine, il se souvient d’un autre temps fort, qu’il doit au syndicalisme « quand, cinq ans après la création de mon entreprise, mes pairs de la Capeb départementale, les « anciens », m’ont demandé de prendre les rênes soit de la Chambre des Métiers, soit de la Capeb départementale. En me mettant sur les rails et en me proposant de telles responsabilités, ils me témoignaient de leur reconnaissance. Quel honneur ! J’ai bien sûr accepté et je suis resté 10 ans à la présidence de la Capeb de l’Ain ».
Ne jamais baisser les bras
Des bonheurs, il y en a bien d’autres dans sa mission syndicale en tant que président de la Capeb et vice-président de l’UPA (Union professionnelle artisanale), à travers les nombreuses signatures d’accords ou de décisions gouvernementales prises après d’âpres négociations. « C’est un peu la récompense du travail accompli. Bien sûr, je ne suis pas seul à mener ces combats, mais en tant que porte-parole et négociateur de la Capeb et de l’UPA, j’en retire une grande satisfaction », soulignait-il avec une grande fierté dans la voix.
Bien sûr, si l’engagement syndical peut apporter de grandes joies, il peut aussi engendrer des déceptions. Face à des décisions politiques qui vont à l’encontre de la justice pour laquelle Patrick Liébus se bat, il ressent certaines fois des phases de découragement. Mais elles sont souvent de courte durée, car l’homme rebondit toujours et n’entend jamais baisser les bras. Félicitations Monsieur Liébus.
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