Immobilier d’entreprise : Nexity lance une offre de bureaux partagés
Nexity a inauguré son premier espace de bureaux partagés disponibles à la location à la journée à Alfortville dans le Val-de-Marne. Nommée Blue-Office, cette offre qui n'a pas encore de modèle économique anticipe une évolution du travail. Reste à confirmer les changements de comportements dans l’entreprise.
Barbara Kiraly
Est-ce une nouvelle façon de concevoir le travail ? Nexity a lancé « Blue Office », un réseau d’espaces de bureaux répartis aux quatre coins de l’Ile-de-France, permettant aux entreprises de louer des espaces de « tiers lieux », ces bureaux loués à la journée. L’entreprise a développé une offre destinée aux auto-entrepreneurs, start up, grands groupes… permettant d’accéder à des bureaux sur plusieurs sites différents grâce à un seul abonnement. « En Ile-de-France, le maillage des transports en commun est excellent mais saturé, note Alain Dilin, PDG de l'entreprise. Nous souhaitons permettre aux salariés de travailler à quelques minutes de chez eux. » En clair, de délaisser la table de sa salle-à-manger pour opter pour un bureau partagé. Le premier immeuble « Blue Office » a été inauguré le 22 octobre à Alfortville dans le Val-de-Marne (148 postes sur 2000 mètres carrés).
Coût : de 25 à 65 euros hors taxe par jour
D’ici le 5 janvier 2015, quatre autres espaces de bureaux partagés de 1 500 à 2 000 m² seront ouverts par Nexity portant l’offre totale à 10 000 m² en Ile-de-France. Ces immeubles, basés à Massy (Essone), Maisons-Laffitte (Yvelines), Noisy-Le-Grand (Seine-Saint-Denis) et Saint-Quentin-en-Yvelines, se composeront tous de plusieurs espaces : des bureaux partagés en openspace, des lieux destinés au coworking, des bureaux isolés et des salles de conférence. L’abonnement variera de 25 à 65 euros hors taxe par jour en fonction des options choisies.
Pourquoi les employeurs loueraient des bureaux alors qu’aujourd’hui, le télétravail à domicile ne leur coûte (presque) rien ? Pour les inciter à opter pour cette solution, Nexity mise sur les services apportés par le tiers lieu comme la connexion Internet sécurisée, l’accès au cloud, les services de reprographie, etc. « La plupart des personnes qui travaillent à domicile ne disposent pas d’un poste de travail adapté et sécurisé », note Alain Dinin. Avant d’ajouter : « On a cherché un modèle économique, sans l’avoir trouvé. Nous prenons un vrai risque que nous avons mesuré. Nous allons donc tester grandeur nature les changements de comportements dans l’entreprise. » La société va également se frotter aux appréhensions des DRH, qui souhaitent vérifier les horaires de travail de leurs salariés à distance et qui veulent éviter d’offrir cette possibilité le vendredi et le lundi. Objectif : ne pas payer une location de bureaux pour permettre aux collaborateurs de « prolonger le week-end ».
Top 1000 des entreprises du BTP
AbonnésRetrouvez le classement annuel des 1 000 plus grandes entreprises de BTP et construction en France
Je découvre le classementImmobilier d’entreprise : Nexity lance une offre de bureaux partagés
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir