Témoignage : Christian Larrouy raconte la visite de Manuel Valls dans son entreprise de charpente

Vers 15 heures, ce lundi, Christian Larrouy discute devant son entreprise avec quelques personnes. Du très banal, s'il ne s'agissait pas de  Sylvia Pinel, ministre du Logement, Carole Delga, secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de l'Artisanat et du Préfet de région, bientôt rejoints par Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation . A Agos-Vidalos, à quelques kilomètres au sud de Lourdes, tous attendent que se pose l'hélicoptère de Manuel Valls, en visite dans le département pour l'après-midi.

Une fois arrivé, le Premier ministre fait le tour de l'entreprise, accompagné des personnalités de la région. "Nous lui avons montré nos deux bâtiments, l'un pour la découpe numérique de charpente et l'autre pour l'ossature bois", explique Christian Larrouy. Outre le bureau d'études, le Premier ministre s'est aussi attardé avec un jeune apprenti zingueur en situation de travail, accompagné d'une jeune femme, salariée de l'entreprise au poste de zingueur. "Le Premier ministre s'est montré très intéressé, témoigne Christian Larrouy, et ravi de voir une petite entreprise qui se bat pour garder l'emploi dans cette vallée." Il faut dire que pour Pyrénées Charpentes, ce combat est central. L'entreprise accueille dans son personnel chaque été deux salariés qui l'hiver exercent comme moniteurs de ski. Une manière de fidéliser ces personnes sur le territoire.

Fierté... et sécurité !

"Nos salariés étaient très fiers de cette reconnaissance", explique le chef d'entreprise, lui-même très sensible à l'honneur que lui a fait Manuel Valls. Mais jusqu'à l'arrivée du Premier ministre, il lui a fallu composer avec les exigences de sécurité. "La visite s'est décidée le jeudi 20 novembre, dans la matinée. Dès l'après-midi, arrivaient les Renseignements généraux, les services de la Préfecture, les gendarmes. Le lendemain, le service de sécurité du Premier ministre est à son tour intervenu, on a procédé le samedi à une révision du parcours et les agents sont encore revenus le dimanche. Le lundi matin, nous avons eu droit à des mesures de radioactivité et aux chiens démineurs." Des démarches habituelles pour le déplacement de hautes personnalités, et que Christian Larrouy accepte d'autant plus facilement que cette visite a entraîné une incroyable exposition médiatique de l'entreprise, depuis France 3 Région jusqu'à La Dépêche du Midi.

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