Quand le flower power se décline en version photovoltaïque
Mis au point par une start-up autrichienne, la Smartflower est constituée de pales photovoltaïques qui suivent le soleil tout au long de la journée grâce à un tracker bidirectionnel. Ce dispositif améliore le rendement des cellules de 30 à 40%.
J. Nicolas
Lancé début janvier, la Smartflower d’EDF EnR, filiale à 100 % d’EDF a séduit une trentaine de clients dans l’Hexagone. Particulier, collectivités locales et PME sont intéressés à la fois par le design de l’appareil, mais aussi par sa fonction d’affichage. « Les entreprises qui investissement dans le solaire photovoltaïque souhaitent communiquer sur leur démarche durable et témoigner de leur engagement », confirme Jérôme Chauvet, responsable commercial et marketing d’EDF ENR. L’appareil mis au point et fabriqué par une start-up autrichienne avec laquelle EDF a conclu un partenariat de distribution exclusif, mesure un peu moins de 5 m de haut, 4,80 m de diamètre et produit 2,31 kWc.
Protection automatique en cas de vent
La « fleur » est équipée d’un tracker bidirectionnel afin de suivre le soleil tout au long de la journée. Ainsi, la surface de 18 m² peut produire 3400 kWh/an au maximum. La technologie se décline en deux versions : le modèle « Original » est équipé d'un coffre dans lequel la "fleur" se range automatiquement la nuit et en cas de vent dépassant les 53 km/h. Ce modèle pèse 900 kg et s’installe sur un socle en béton de 2 m² sur 50 cm de profondeur grâce à six points de fixation. L'autre modèle baptisé « Pop » pèse 700 kg et nécessite quatre points de fixation pour son socle. Sur ce dernier, les pétales se replient simplement la nuit et en cas de vent. Dans les deux cas, chaque extrémité latérale des pétales est équipée de brosses qui nettoient matin et soir la surface des cellules en silicium monocristallin afin de préserver leurs performances.
Autoconsommation
L’installation est bien sûr reliée au compteur électrique du bâtiment. « L’objectif est que toute la production soit consommée directement sur site, c’est pourquoi le système comprend une application mobile », indique Jérôme Chauvet. Baptisée « Soleilenligne », elle permet au particulier de connaître sa production en temps réel et d’adapter ses usages, en programmant ses appareils électriques pour fonctionner aux heures de pics. « Les entreprises comme des restaurants ou des hôtels vont plus facilement consommer 100 % de l’électricité solaire produite », estime le responsable marketing. C’est pourquoi la marque a aussi prévu une connexion au chauffe-eau électrique des logements afin que le chauffage de l’eau chaude soit assuré aux heures les plus productives de la journée. Réaliser ce branchement spécifique coûte 400 euros HT.
15 000 euros HT
Si l’entreprise a déjà prévu une offre de maintenance annuelle pour les clients, le responsable marketing assure qu’un bon bricoleur peut facilement réaliser le graissage des parties mobiles une fois par an. En tout état de cause, l’ensemble du dispositif est garantie 24 mois, l’onduleur monophasé intégré est garanti 5 ans, tandis que les modules photovoltaïques sont garantis 10 ans. Le coût d’investissement représente environ 15 000 euros HT. Il varie en fonction de chaque site.
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