Le musée des Confluences, enfin mis à flots…
Le vaste vaisseau de verre, de métal et de béton, accueillera ses premiers visiteurs le 20 décembre.
JACQUES-FRANCK DEGIOANNI
Entre Rhône et Saône, l'intrigant musée des Confluences de Lyon ouvrira ses portes au public ce 20 décembre 2014. Les chiffres - à l'image de son architecture alambiquée et remuante, signée de l’agence autrichienne Coop Himmelb(l)au - donnent le tournis… Quinze ans de gestation pour un projet de 21 500 m2 (SU), lancé en 2000 par le conseil général du Rhône, qui devait à l’origine être construit en cinq ans et pour 61 millions d’euros.
Complexité technique, travaux interrompus durant dix-huit mois et fondations spéciales dues à la médiocre portance des sols, auront gonflé l’addition qui oscille aujourd’hui entre 250 et… 330 millions d’euros, selon les sources et les modes de calcul. Le mastodonte de 180 m de long, large de 90 m et haut de 45 m, aura englouti 21 000 m3 de béton (et 6 000 tonnes d’acier pour sa charpente).
A l’intérieur de ce «cabinet de curiosités du XXIe siècle», arts et sciences s’hybrident en un vaste et joyeux décrochez-moi-çà pour «interroger la Terre et raconter l’Homme». Insectes, momies et Spoutnik y coudoient ainsi les répliques d’un dodo ou d’un tigre de Tasmanie, qui escomptent bien attirer 500 000 visiteurs par an.
Le musée des Confluences, enfin mis à flots…
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