L'union fait la force. Le domaine de l'enseignement supérieur n'échappe pas à la règle et les associations d'établissements se sont largement développées ces dernières années. « Il y a trois ans, le ministère nous a conseillé de nous rapprocher d'un autre établissement pour gagner en visibilité », indique Roland Fortunier, directeur de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Saint-Etienne (Enise). Si plusieurs pistes ont été un temps envisagées, c'est finalement une association avec l'Ecole centrale de Lyon qui a eu la préférence des conseils d'administration des deux écoles. Les deux établissements se connaissent bien et conduisent des recherches en commun. « C'est l'Ecole centrale de Lyon qui a apporté la recherche à l'Enise », précise le directeur.

Ecole généraliste, Centrale Lyon n'offre ses options qu'en dernière année de cursus. De son côté, l'Enise propose dès l'entrée à l'école une voie de spécialisation vers le génie mécanique, le génie civil et, dès la rentrée 2015, vers le génie physique-génie sensoriel. « Nous allons également développer des recherches dans ce domaine qui prend en compte le ressenti dès la conception de produit, de bâtiment... ». Chaque année, l'école forme deux cents jeunes répartis pour moitié dans la filière génie mécanique et pour autre moitié en génie civil. « Environ 50% des jeunes suivent leur cursus par apprentissage », précise Roland Fortunier.

Le prochain projet quinquennal de l'Enise -2016/2020 - devra préciser les conditions d'intégration des formations. L'Enise pourrait alors devenir l'école de spécialités de Centrale Lyon.

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